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Actus

Nice au coeur des océans

22.06.25

Nice au coeur des océans

Pourquoi Nice ?

Parce qu’ici, la mer ne se contente pas d’être un simple horizon. Elle raconte des histoires, inspire les artistes et façonne l’air même que l’on respire. Cette ville portuaire, à la croisée des chemins et des cultures, joue un rôle particulier : celui de passerelle entre les territoires, les savoirs et les générations. Nice ne regarde pas seulement la mer, elle la vit et la ressent. La Conférence des Nations Unies sur l’Océan ne vise pas à imposer des décisions, mais à créer un espace d’échange entre scientifiques, institutions, ONG, entreprises et citoyens. C’est un lieu pour construire du lien autour d’un bien commun planétaire. Et c’est justement ce que Nice a su faire à son échelle : accueillir et rassembler autour de cette cause.

Une métamorphose bleue

Pendant ces quelques jours, l’océan s’est invité partout : dans les rues, les écoles, les théâtres, les musées. La ville entière s’est prêtée au jeu d’une immersion collective. Les façades affichaient des créations inspirées des fonds marins, les places accueillaient des spectacles et installations participatives, et les parcs devenaient des lieux de débats et d’éveil scientifique. La mer a été racontée aux enfants à travers des jeux et des ateliers dans leurs écoles. Les jeunes ont pu prendre part à des simulations de négociations internationales ou créer des œuvres collaboratives. Des projections en plein air ont permis aux familles de voyager depuis les galets de la Promenade. Pendant ces quelques jours, on ne traversait plus Nice comme d’habitude. La ville semblait s’animer d’un nouveau souffle, celui de l’eau, du mouvement et des histoires qu’elle transporte. Ce n’était plus juste une ville au bord de la mer, mais une ville qui vivait pour elle.

Un engagement qui traverse les saisons

Cette semaine de juin n’a pas été un simple temps fort isolé. Elle s’inscrit dans un mouvement de fond porté par la ville depuis plusieurs mois, à travers l’Année de la Mer lancée début 2025. Dès février, le Carnaval de Nice, placé sous le thème « Roi de la Mer », a donné le ton avec ses chars spectaculaires en forme de créatures marines et ses fanfares aquatiques. Le message était déjà clair : cette année, Nice choisissait de se tourner vers l’océan sous toutes ses formes. Les musées ont suivi, comme le MAMAC avec des expositions mêlant art et biodiversité marine, ou encore la Bibliothèque Louis Nucéra qui a proposé des lectures pour enfants autour des mers du monde. Dans les écoles, des projets pédagogiques ont fait naître des maquettes de récifs coralliens, des ateliers d’écriture de journaux de bord imaginaires, ou des rencontres avec des plongeurs et chercheurs locaux. Le Jardin Albert Ier a accueilli des spectacles vivants autour de la faune méditerranéenne, et les quais du port ont vu s’installer des stands ludiques autour de la navigation, de la préservation des espèces et du cycle de l’eau. À travers cette programmation étendue, Nice fait de l’océan non pas un thème temporaire, mais une ligne de fond, un fil conducteur entre culture, éducation et engagement. 

Le ballet aérien 

Le soir de l’ouverture officielle, un ballet silencieux et lumineux a pris possession du ciel niçois. Plus de 2 000 drones éclairés se sont synchronisés pour raconter l’océan, dessinant d'abord un immense pointu, puis un dauphin s’est esquissé dans la nuit, suivi d’un aigle niçois, du mot “Nice”, et même d’un cycliste, hommage discret au Tour de France. Ce spectacle, élaboré avec précision, a nécessité huit mois de préparation, incluant des répétitions à Bordeaux et plusieurs jours de tests à Nice, dans le plus grand secret. Chaque batterie, chaque trajectoire, a été soigneusement calibrée pour assurer une chorégraphie millimétrée. Les spectateurs, rassemblés sur la Promenade et le port, ont vécu un moment suspendu : un feu d’artifice silencieux composé de lumières dansantes, auquel répondait le bruit lointain des vagues. Cette performance est devenue le plus grand spectacle de drones jamais organisé par une ville en Europe.

Une émotion collective

Nice a été, l’espace d’un moment, un carrefour pour celles et ceux qui vivent, pensent ou rêvent l’océan. Ce qui reste, après le départ des délégations, c’est l’atmosphère partagée. L’écho d’un chœur symphonique dédié à l’océan dans l’Opéra. L’éblouissement d’un ciel étoilé par les drones dansants. La curiosité d’un enfant découvrant une maquette de récif corallien. La mer a été traitée ici non pas comme un problème, mais comme une source de beauté, de lien et de création. C’est cette émotion qui ancre les souvenirs, qui fait germer les engagements futurs. Et c’est peut-être cela, la plus belle réussite de cette édition : avoir rendu l’océan vivant dans les cœurs.

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